L'enseignement à Toulouse sous le Consulat et l'Empire, par Olivier Devaux
le 1 janvier 1990
Au sortir de la tourmente révolutionnaire, le système d'enseignement constitue l'une de ces "masses de granit" que Napoléon Bonaparte entend établir pour affermir une nouvelle société française.

Décanté, repensé, réorganisé souvent jusque dans les moindres détails, l'appareil éducatif hérité de l'Ancien Régime et de la Révolution se place au service de l'Etat, dans un esprit d'uniformité, d'autorité, et de centralisation qui se durcit à mesure qu'avance le règne et que se multiplient les difficultés. 
Face à ce grand service public unifié de l'éducation nationale, les parents toulousains -souvent soutenus, en dépit de l'extrême étroitesse de leur marge de manoeuvre, par les autorités locales elles-mêmes- manifestent leur esprit d'indépendance, leur attachement au principe de la liberté d'enseignement affirmé par la Révolution. Débat, étonnamment moderne que, avec les grandes lignes du dispositif public d'éducation contemporain, nous a légué Napoléon 1er.


Olivier Devaux, L'enseignement à Toulouse sous le Consulat et l'Empire, Toulouse, Presses de l'Institut d'Etudes Politiques de Toulouse, 1990, 292 p.


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