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Enseigner la guerre ? Ecrire la paix ? Hier et aujourd'hui. Ici et ailleurs, colloque du CTHDIP
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Enseigner la guerre ? Ecrire la paix ? Hier et aujourd'hui. Ici et ailleurs, colloque du CTHDIP
du 17 novembre 2014 au 18 novembre 2014
Montauban
Centre Universitaire de Tarn-et-Garonne
Colloque international organisé par Christine Mengès-Le Pape, l'Université Toulouse 1 Capitole, le CTHDIP, le Haut Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés
L’histoire s’ouvre au début de l’été 1914, mais son passé n’a pas vraiment de commencement. Il semble d’ailleurs ne pas avoir de fin, devenu mondial, total, illimité.
La guerre a parcouru l’histoire, elle a ravagé le XXe siècle, et se poursuit encore. Ces temps infiniment douloureux qui éclatent sur des promesses de victoires, engagent les nations et leurs citoyens, avec ces interrogations aux résonnances multiples qui peuvent orienter les enseignements et leurs écritures, … lorsqu’il n’y a ni oubli, ni déformation :
La guerre a parcouru l’histoire, elle a ravagé le XXe siècle, et se poursuit encore. Ces temps infiniment douloureux qui éclatent sur des promesses de victoires, engagent les nations et leurs citoyens, avec ces interrogations aux résonnances multiples qui peuvent orienter les enseignements et leurs écritures, … lorsqu’il n’y a ni oubli, ni déformation :
- Comment ?
- Pourquoi ?
- Comment et pourquoi enseigner l’histoire militaire et guerrière, en Europe et ailleurs, sur un arrière-fond de déconstructions, au-delà des silences ou des torsions ?
- Comment et pourquoi enseigner le droit des conflits armés qui semble tellement s’opposer aux droits fondamentaux ?
- Peut-on justifier la guerre ou est-elle toujours illégitime ?
Et l’on entrevoit la doctrine juridique et théologique de " la guerre juste " aux fondements profanes et religieux, avec l’argument ambrosien « de ne pas défendre une victime contre un injuste agresseur, c’est pêcher contre la justice ». Surgissent alors les images politiques de la patrie à défendre, des soldats héroïques, des champs de guerre et de leurs victimes perdues ou réfugiées. Puis il y a la liberté à retrouver que l’on préfère bien souvent à une paix aux sonorités artificielles. Mais ici vibrent toujours les mots éperdument répétés depuis la fin de la Grande Guerre, ceux du " plus jamais ça "… et pourtant les écritures enseignent le contraire.
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